Basket - JO - Bleus - Nicolas Batum, avant les Jeux Olympiques : « Se mettre dans les meilleures conditions possible »

Basket - JO - Bleus - Nicolas Batum, avant les Jeux Olympiques : « Se mettre dans les meilleures conditions possible »

À moins d’une semaine de l’entrée en lice des Bleus dans ces JO de Tokyo, face aux Américains, et alors que les Tricolores ont perdu leurs trois matches de préparation, Nicolas Batum refuse de se montrer alarmiste.

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Basket - JO - Bleus - Nicolas Batum, avant les Jeux Olympiques : « Se mettre dans les meilleures conditions possible »

À moins d’une semaine de l’entrée en lice des Bleus dans ces JO de Tokyo, face aux Américains, et alors que les Tricolores ont perdu leurs trois matches de préparation, Nicolas Batum refuse de se montrer alarmiste.

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France – Team USA, comme on se retrouve ! “Ça n’a rien à voir !”

C’est dimanche que les Jeux Olympiques commencent pour l’équipe de France et pas face à n’import quel adversaire puisque ce sera face à Team USA. Pas besoin de la présenter. “C’est une équipe super talentueuse à tous les postes.” Déclare Rudy Gobert. “Ils ont des joueurs d’exception. Ils ont un coach d’exception. Donc on sait que ce sont les grands favoris de cette compétition. Quand on parle à Rudy Gobert des possibles absents face aux bleus puisque Khris Middleton, Devin Booker et Jrue Holiday pourraient être out, il n’y pense pas. “Non, pas du tout.” Rétorque Rudy Gobert. “9 All-Stars ou 12 All-Stars, on sait qu’ils ont quand même beaucoup de talent et quoi qu’il arrive on sait qu’on devra être prêt. C’est une équipe très talentueuse, et même si il leur manquait 7 joueurs, les 5 joueurs qui seraient là il faudrait vraiment les respecter. Donc on n’y pense pas.” Ce qui est certain c’est que ça va être une entrée instantanée dans le vif du sujet. “C’est un match important parce que c’est le premier match de la compétition donc c’est toujours important de bien commencer avec les bonnes attitudes, les bonnes intentions.” Commente Evan Fournier. “Surtout qu’on a eu que 3 matchs de préparation, donc ce sera d’autant plus important.” “Les jouer en premier c’est une très belle opportunité.” Déclare Rudy Gobert. “Bien sûr on va essayer de gagner ce match, mais c’est surtout une très belle opportunité pour lancer notre compétition et progresser, car on sait que la préparation a été courte et chaque match va nous servir pour élever notre niveau et pour progresser au fil de la compétition.” Forcément on se rappelle de la victoire de la France en quart de finale à la coupe du monde, et Gregg Popovich confiait qu’il pensait à la France tous les jours, mais quand on compare ces deux matchs, les bleus rétorquent “Ça n’a rien à voir !” Confie Evan Fournier. “Ça n’a rien à voir parce que ce n’est pas du tout au même stade de la compétition. Jouer un match de poule et jouer un match de quart de finale, c’est totalement différent dans l’approche du match. Ce n’est vraiment pas comparable. Après il y a des enseignements à tirer. La façon dont on les a joués. Je ne pense même pas encore au match des Américains, car il nous reste une semaine et encore beaucoup de travail à faire. On a plein de points sur lesquels on peut s’améliorer. C’est un premier match de compétition donc il faudra bien lancer notre compet', mais ça s’arrête là. “Ce n’est pas du tout la même chose.” Ajoute Nicolas Batum. “On ne parle pas d’un quart de finale de coupe du monde, on parle d’un match d’ouverture, d’un match de poule. Donc si j’avais un parallèle à faire, je le ferais avec 2012. En 2012 l’équipe était très très forte aussi, et on savait que si on perdait l’aventure continuait, alors qu’en 2019 si on perdait c’était fini. Donc il n’y a pas trop de parallèles à faire. En 2012 ils étaient très très forts, on a essayé de tenir et on l’a fait pendant un quart temps puis on a pris l’eau. Mais ce qui était intéressant c’était la façon dont on avait rebondi derrière. On avait fait un énorme match face à l’Argentine, puis après la Lituanie. On a va essayer de faire la meilleure partie possible, et pourquoi pas gagner ce match là, même si on n’a pas vraiment montré de garanties sur les 3 premiers matchs, on va quand même essayer de faire des bonnes choses pour rentrer bien dans le tournoi et pourquoi pas, on ne sait jamais, créer un exploit, en tout cas être dans les meilleurs conditions, pour jouer derrière les Tchèques et l’Iran et éviter de se faire peur et être dans les meilleures conditions en quart de finale.” Mais il faudra adopter le même état d’esprit. “On était déterminés.” Se rappelle Rudy Gobert. “On avait vraiment confiance en nous, puis bien sûr on a un gros respect pour ces équipes américaines. Mais on était déterminés et on avait confiance en chacun. On croyait en notre équipe et on a joué comme des morts de faim tout simplement. C’est la mentalité qu’on doit avoir pendant ces JO, que ce soit contre les Américains ou n’importe quelle équipe, car c’est la mentalité que ces équipes-là vont avoir contre nous et on le sait. Chaque fois qu’on entre sur le terrain c’est pour gagner, c’est pour être la meilleure équipe de France possible. En plus le format est un peu différent, chaque possession va compter. Car dans l’optique où on finirait 3ème, le point average est super important. Chaque possession va compter et on sait que cette équipe de France qui jouera les États-Unis sera différente de celle qui sera en demi-finale ou en finale, si on y va. On sait qu’on a une marge de progression, qu’on va monter en puissance au fil de la compétition, mais il n’y a pas vraiment un match où on va se dire qu’on y va juste pour répondre présent.”

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Evan Fournier : “Pas d’inquiétude”; Rudy Gobert : “Je vois cette défaite comme quelque chose de positif”

L’équipe de France a terminé ses matchs de préparation, seulement 3 puisque celui face à l’Italie a été annulé par le gouvernement japonais. Des matchs qui se sont tous soldés par une défaite, face à l’Espagne, mais surtout face au Japon, bien inférieur aux bleus sur le papier. Pas de quoi inquiéter les bleus, qui regardent le positif comme ils l’ont confié tout à l’heure en conférence de presse. “Moi je vois cette défaite comme quelque chose de positif,” confie Rudy Gobert, “parce que c’est comme si on avait d’une certaine façon besoin de ça pour réaliser qu’il faut vraiment qu’on utilise les prochains jours pour se mettre au niveau, monter en puissance, pour réviser nos systèmes, qu’on prenne nos marques. Pour moi et Nicolas Batum par exemple, la préparation a été très courte, on vient d’arriver dans le groupe, pour d’autres c’est la première campagne. On a un groupe qui a à la fois de l’expérience, mais qui pris ensemble est assez jeune, donc on sait que chaque match, chaque défaite, chaque entraînement est super important. C’est un peu la mentalité qu’on a actuellement, notre niveau de concentration est très élevé, car on sait que chaque séance d’entraînement et chaque détail va être super important, avant, mais surtout pendant la compétition. Cette défaite, bien sûr il y avait plein de facteurs, mais on sait qu’il faut qu’on élève notre niveau collectivement et individuellement si on veut espérer atteindre les objectifs qu’on a pendant ces JO.” “Ca montre qu’il y a forcément du boulot,” déclare Evan Fournier, “mais quand on regarde nos matchs de préparation c’était quand même dans un cadre particulier. Donc, non, il n’y a pas d’inquiétude, mais ça montre qu’il y a plein d’axes où on peut s’améliorer et qu’il nous reste encore du chemin pour atteindre notre meilleur niveau. La préparation c’est fait pour ça. On peut en apprendre à condition de se rendre compte ce qu’on fait mal, donc je reste confiant personnellement.” Il y a du travail des deux côtés du terrain. Hier les bleus ont pris l’eau en défense face au Japon, cette défense qui avait été la force en Chine lors de la coupe du monde. Un gros parcours des bleus à Tokyo passera forcément par une défense très solide. “Les éléments défensifs on les a, l’important c’est l’entame, l’énergie, la volonté, l’abnégation qu’on veut mettre de ce côté-là.” Déclare Nicolas Batum. “On l’a montré lors du match à Bercy face à l’Espagne et contre le Japon en seconde mi-temps. C’est l’intensité la clé. On sait ce qu’on va faire, il y a bien sûr des réglages à faire comme n’importe quelle équipe, mais si on met l’envie et l’intensité on a quand même tout ce qu’il faut pour être une des meilleures défenses du tournoi comme on a pu le faire il y a deux ans en Chine par exemple. C’est juste à nous d’être prêts. Il faut éviter des mauvaises entames comme on a pu le faire comme le Japon. Dimanche on n’aura pas d’excuse.” Si l’intensité et l’engagement sont capitaux en défense, en attaque c’est plus l’alchimie. Mais pas facile de la bosser avec une équipe qui est à peine maintenant au complet et qui n’a plus que quelques entraînements avant le début de la compétition. “Il faut apprendre à jouer ensemble, créer les automatismes, se faire confiance et il nous reste une semaine d’entraînement environ et il faut apprendre beaucoup à la vidéo, car on ne pourra pas s’entraîner deux heures tous les jours. Il faut trouver des automatismes et ça viendra aussi durant la compétition avec les matchs.” Evan Fournier Il y aura tout de même un scrimmage avant le départ au village olympique. “Chaque entraînement sera très important et bien sûr ce scrimmage ça va être notre dernier semblant de match avant le début de la compétition contre les Américains,” explique Rudy Gobert, “donc on va aborder ce scrimmage avec beaucoup de concentration et essayer de faire en sorte ce soit comme jouer un match de préparation. Que ce soit le scrimmage ou les entraînements, on sait que chaque entraînement a un but particulier, chaque séance vidéo, chaque chose que l’on fait est clé parce qu’on n’a pas eu assez de jours avant la compétition, donc chaque jour compte.”

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